vendredi 10 septembre 2021

Jacques halbronn L'astrologie à l'heure du choix méthodologique

Jacques Halbronn Astrologie. Individualisme et statistique ne font pas bon ménage. Il semble que les astrologues n'ont pas encore bien compris que l'étude astrologique de cas isolés n'est pas "payante" pour mettre en évidence le "fait astrologique" dans la mesure où l'on bascule dans l'incomparable.Michel Gauquelin avait montré la voie en travaillant sur des catégories socio-professionnelles (cf notre étude avec les Personnalités planétaires. Paris, Lagrande conjonction- Trédaniel, 1992) Nous pronons une méthodologie "répétitive", "récurrente" où le même signal sera repris pour une période importante et par une population de taille. et non, par conséquence, pour des cas et des événements isolés. Or, l'astrologue "ordinaire" est condamné à se contenter de coups de sonde par trop brefs. Certains penseurs de l'astrologie - on pense à Roger Hecquet - ont voulu imposer à la démarche astrologique une certaine idée de la vie en société par trop marquée par une vie au jour le jour. Ils auront tenté de faire entrer l'astrologie dans ce qui ne peut se révéler que comme une impasse. Dans certains cas, cela ne les aura pas empêché d'effectuer des constats pertinents à partir de tel ou tel cas mais ils n'ont pas compris que ce qui valait astrologiquement dans tel cas valait également pour beaucoup d'autres. Ils n'ont pas compris qu'une même configuration astrale pouvait impacter un grand nombre de personnes. Cela tient à la trop grande importance qu'ils accordent au thème natal, ce qui a plombé leur recherche. Dès 1976, dans Clefs pour l'Astrologie, nous mettions en garde contre le "thème natal" mais nous n'avons pas été suivi pas plus que lorsque nous conseililons le monoplanétarisme (cf L'Astrologie selon Saturne, 1994, ED La Grande Conjonction). C'est pourquoi nous repartons en croisade. Mieux vaut tard que jamais pour "sauver" les prochaines générations d'astrologues. Pourtant, en dehors du milieu astrologique, les gens ne voient pas d'inconvénient à se dire de tel ou tel signe, tout en sachant qu'ils ne sont pas seuls dans ce cas ni pour admettre que des événements comparables puissent arriver à un grand nombre. Or, les astrologues rejettent cette forme d'astrologie, jetant le bébé avec l'eau du bain car s'il est juste que la symbolique zodiacale n'a pas grande valeur en soi, la philosophie sous jacente n'en est pas moins valable dans son principe collectif. Le public sent bien que la vérité de l'astrologie est dans une certaine faculté à rapprocher les gens et les évenements au lieu de les séparer, de saucissonner le monde à l'extréme.. Le public va vouloir que les gens nés sous le meme signe se ressemblent. Ce référentiel zodiacal n'est pas valable mais l'attente est légitime par rapport à ce que pourrait un jour apporter l'astrologie. Le cycle saisonnier nous enseigne qu'il existe des périodes d'une durée de 3 mois avec un commencement, un pic et une fin, ce qui correspond à la catégorie de quadruplicité : signes cardinaux, fixes mutables qu'il faut comprendre comme un processus continu et qui va croitre. Or, la division en 12, donne l'impression qu'au sein d'une même saison, il y a des clivages et c'est pourquoi, nous pensons que le Zodiaque doit être réduit à une division en 4, articulée sur les équinoxes et les solstices avec une dialectique marquée entre les uns et les autres, ce qui est le b-a ba de l'astrologie que certains ont oublié comme Barbault qui ne distingue pas entre les conjonctions ayant lieu dans telle ou telle partie du Zodiaque (cf LEs astres et l'Histoire, Paris, Pauvert, 1967° Nous en sommes arrivés à la conclusion selon laquelle c'est toute l'Humanité qui serait impactée par le seul cycle de Saturne tout en précisant que face à un même stimulus, les réponses peuvent varier à l'infini au niveau existentiel. Mais il serait chimérique de la part de l'astrologie de croire que c'est par l'astrologie que l'on serait en meure de circonscrire, d'embrasser une telle diversité. C"est à une telle utopie que l'astrologie va devoir tôt ou tard renoncer. L'astrologie doit devenir ou plutôt redevenir un outil à la portée de chacun. Non pas dans l'esprit de ces manuels qui promettaient que chacun pouvait apprendre l'astrologie, comme Maurice Privat dont le traité, paru en 1935, nous aura mis le pied à l'étrier mais comme un tableau de bord que chacun pouvait consulter à tout moment non pas dans les livres mais dans le ciel, non pas au bout d'une lunette mais à l'oeil nu. Une astrologie à l'échelle de la Cité, républicaine, sans avoir besoin d'aller consulter un astrologue. Car quelque part, c'est la corporation des praticiens de l'astrologie qui fait de la résistance; Or, pour nous, l'astrologie doit devenir un outil pour le psychanalyste, non pas à lui fournissant une "carte du ciel" individuelle mais en lui offrant un concept général comme cela fut le cas pour le Complexe d'Oedipe, il y a plus d'un siècle. Il est probable que ce sont les thérapeutes qui voudront se servir de notre modéle/modém et non les astrologues et nous pensons que l'enseignement de l'astrologie en tant qu'outil thérapeutique doit être réservé aux personnes formées par ailleurs et n'attendant pas tout de l'astrologie.. De la même façon, l'astrologie doit être mise dans les mains des historiens plutôt que de demander aux astrologues de se faire passer pour des historiens. Car quel sens y a t il à donner des exposés historiques, comme l'ont fait Barbault ou Hecquet avec un certain talent(cf son Traité d'astrochronobiologie individuelle et mondiale, Dervy 2008) s'il s'adressent à des lecteurs qui ont une culture historique médiocre et qui sont obligés de prendre pour argent comptant les données historiques qui leur sont fournies et sont choisies en connaissance de cause. Il convient que l'astrologie s'appuie sur des faits connus de tous, que l'on peut retrouver sur Internet et non sur les données que tel client sera en mesure de fournir et qui ne permettent aucun recoupement; Il y a là un malheureux mélange des genres: il y a un temps pour brosser les tendances générales d'une société, pour une période donnée et un temps pour aborder les cas particulier. L'astrologie est au moulin, le psychologue, le sociologue, le "politiste" au four. Le jour où les astrologues seront invités dans un débat avec d'autres experts, on pourra crier victoire mais on n'en est pas là, JHB 10. 09 21

vendredi 9 juillet 2021

Jacques Halbronn la révolution comme changement nécessaire de paradigme en milieu astrologique (XXe -XXIe siècles)

La révolution comme changement nécessaire de paradigme en milieu astrologique.(XXe-XXIe siècles) Par Jacques Halbronn Par- delà le bien et le mal (Nietzsche), le changement de pa-radigme sera toujours préférable à l’enfermement perpétuel d’une société au sein d’un seul et même paradigme. Il ne s’agit pas d’arguer de la qualité intrinséque de tel ou tel paradigme déjà en place de longue date mais bien de son ancienneté qui par elle-même ferait problème. Dire que l’ancien paradigme est « bon » et le nouveau « mauvais » ne fait que manifester une certaine résistance au changement, au progrès, au sens premier du terme, c’est-à-dire celui d’avancer, de bouger. Au prisme de l’anthropocosmologie, tout paradigme est lié à la dialectique Jupiter-Saturne, depuis son émergence, sa mise en place jusqu’à son abandon, son rejet. Dans le cas de l’astrologie actuelle, nous dirons qu’André Barbault, en jupi-térien qu’il est- selon nos catégories - depuis les années 50 aura su faire adopter un nouveau paradigme autour d’un « tout planétaire » et au refus de ce qui accorder quelque place à ce qui ne l’était pas. Mais il vient un temps où il faut que la communauté astrologique doit passer à un nouveau « jeu » avec de nouvelles « régles » et il est probable que si Barbault était né cinquante ans plus tard, il n’aurait évi-demment pas voulu entériner un ancien paradigme, c’est-à-dire celui des années 50 ! C’est d’ailleurs dans la logique même de la démarche astrologique. En ce sens, l’astrologie, au risque de choquer d’aucuns, se doit de refuser toute diabolisation de nouveaux paradigmes, par -delà tout procés d’intention. Mieux vaut un « mauvais » paradigme qui évite la sclèrose que le maintien d’un « bon » paradigme qui implique une stagnation car un tel maintien rend ipso facto « mauvais » le dit paradigme à l’instar d’un aliment pourri, aussi délicieux serait-il en soi. Autrement dit, le rôle de l’historien est d’étudier la succes-sion des paradigmes, ce qui correspond à autant de « révolutions », terme d’ailleurs d’origine astronomique. Il serait paradoxal qu’un domaine qui traite du changement résiste au changement, ce serait le signe d’une certaine sclérose. On peut évidemment parler d’un changement de paradigme quand ce n’est pas le cas, en insistant sur quelques variantes insignifiantes et superficielles, des ravalements de façade. D’ailleurs, ce qui signale l’émergence d’un « vrai » nouveau paradigme, c’est le fait qu’il va trouver un nouveau public que l’ancien paradigme avait découragé, du seul fait qu’il était ancien, qu’il avait perdu de sa fraicheur. La question de la qualité du recrutement est un test. C’est ainsi que lorsque nous sommes « entrés » dans la communauté astrologique parisienne, à la fin des années soixante, il y avait une cer-taine effervescence que l’on aurait du mal à retrouver au-jourd’hui, si l’on excepte évidemment nos propres travaux. Lorsque le saturnisme l’emporte, le groupe tend à se refer-mer sur lui-même , sur ses « acquis », ce qui n’est guère ex-citant pour de nouveaux venus qui veulent faire leur chemin dans l’émulation de nouveaux talents. Précisons aussitôt que la question des nouveaux paradigmes peut se poser à différents niveaux et pas seulement au niveau « technique » mais aussi dans les modes de sociabilité, de communication. C’est ainsi que la « mode » des congrès aura bel et bien constitué un nouveau paradigme pendant une bonne trentaine d’années entre le Congrès de 1974 et celui de 2004, dont nous avons été la cheville ouvrière dans les deux cas. Et d’ailleurs en 2004, nous avions célébré en grande pompe ce trentième anniversaire des congrès parisiens, englobant une centaine de rencontres en divers lieux de France, de Suisse, de Belgique. Quelque part, à partir de 2007-2008 va émerger un nouveau paradigme, celui de la télévision astrologique –Téléprovidence –dont nous avons été le principal architecte, laquelle comportait son lot d’archives audio et vidéo, rassemblant les morts comme les vivants. Mais, à présent, en cette nouvelle décennie des années 20 du XXIe siècle, un nouveau défi se présente, celui de l’anthropocosmologie visant à se substituer à l’ancien para-digme multiplanétaire en faveur d’un nouveau paradigme, axé sur deux cycles seulement, celui de Saturne et de Jupi-ter. Parmi les paradigmes marquants du XXe siècle, on n’oubliera pas de mentionner l’alliance entre astrologie et statistique ( de Choisnard à Michel Gauquelin) car quelque part tout nouveau paradigme passe par un changement d’alliance, et donc par une forme d’interdisciplinarité. Dans le cas de l’anthropocosmologie, l’alliance avec la théologie, avec la Bible, est au cœur d’un nouveau positionnement stratégique visant à désenclaver une certaine image de l’astrologie, par la constitution de nouvelles passerelles. JHB 08 07 21

mardi 6 juillet 2021

Suzanne Martel Guide des groupes astrologiques en 2021

L' ASTROLOGIE, Langage au Coeur de l'Univers Suzanne Martel Les Amis de l'Astrologie l'Atelier d'Astrologie d'Aquitaine Présidente : Josette Bétaillole Cours d'Astrologie à Bordeaux, ou par correspondance, colloques et soirées à thèmes (voir lien ci-dessous). Des cours d'Astrologie à Bordeaux ou par correspondance. A l'Atelier d'Astrologie d'Aquitaine - Bordeaux. Présidente : Josette Bétaillole L'Echo d'Hermès Revue trimestrielle proposée gratuitement par l'Atelier Astrologique d'Aquitaine. Vous la trouvez en téléchargement ici. Envoi privé : écrire ici ! A Lyon, (ex RAO) ORA Organisation pour la recherche Astrologique Présidente : Catherine Poncet A Lyon, le Cedra : Centre d'Etudes de Documentation et de Recherches Astrologiques EMMANUEL LE BIHAN Astrologue en Bretagne - Astrologie Groupale. Bourse, hippisme, sport... Recherches sur les rêves et l'Astrologie. Conférencier. Mémoires - Tableau de Christiane corinthios CHRISTIANE CORINTHIOS à Paris Tarologue - Astrologue et... peintre Rédactrice Astr'Oh Consultations, cours dans les différentes disciplines. HUBERT BRUN, Astrologie 4D Où il est question de l'Astrologie qui prend en compte la dimension du "temps relatif" : http://www.cosmosesame.fr Son dernier ouvrage : "Rencontrer son Ange par l'Astrologie en 4D". Astrid Fallon, les outils astrologiques ASTRID FALLON, Astrologue présente les outils, livres et CD, destinés à la pratique de l'astrologie en 3D : collection de livrets, Rainbow Ephémérides... MICHAEL MANDL, vers la connaissance de soi, de son environnement, une meilleure compréhension de la vie et d'autrui, orientation scolaire ou professionnelle, décisions et choix importants... A la découverte de nouveaux horizons... Synastrie, de Charles Caron Belato CHARLES CARON-BELATO, astrologue, auteur de plusieurs livres d'Astrologie, notamment sur La Synastrie, les Lunaisons, Les Révolutions Solaires et Les Cycles dans les Temps Longs... Astro localisation ASTROLOGIE ET PARTAGE Association créée par Liliane Magos à Nice, dans le but d'échanger avec tous les passionnés d'Astrologie, sans considération d'écoles. L'ASSOCIATION ART DU VIVANT propose des exercices de santé chinois, art du mouvement, techniques énergétiques. Relaxation, respiration, renforcement et détente musculaire. Méthode Stévanovitch. Au coeur du Périgord Noir. Catherine Boutten Catherine BOUTTEN, ARTISTE PEINTRE [painter] Exposition permanente à la Galerie Juste Pour Vous' Art à Cabourg Astro-Ciel - Forum ASTRO-CIEL, échanger et apprendre ! Peu importe votre niveau en Astrologie. Chacun peut librement poser sa question sur le forum ou répondre à celles des autres. CHRISTOPHE COMBES Medium à Brive (19) EMMANUEL LEROY, Astrologie Karmique Consultations dans la région lilloise et par téléphone. Conférencier et auteur d'articles dans diverses revues astrologiques. Consultant en entreprises. Mémoire RAO : "L'écoute dans la consultation en astrologie karmique". Séminaire annuel en Juillet à l'Institut Tibétain de Huy (Belgique). Denis Labouré - 3, avenue de la Libération - 42000. Saint-Étienne Tel: 06 20 53 74 41 - denis@laboure.com www.astrocours.fr (site personnel) www.spiritualite-occidentale.com (édition de livres) www.devenir-astrologue.com (formations) LOGICIEL ZODIAC. Toutes les fonctions utilisées par les astrologues les plus exigeants sont accessibles ! Nous vous conseillons vivement d’aller voir... LOGICIEL OLYMPIA Tous les systèmes d'exploitations possibles : Windows, Mac, Linux... Facile et très complet. Pour toutes les bourses. Retour en haut de la page Ce site a été créé le mercredi 23 février 2011 en soirée...

samedi 3 juillet 2021

Jacques Halbronn Anthropocosmologie. Pour un tropicalisme sidéraliste. Contre Kepler

Anthropocosmologie. Un tropicalisme sidéraliste. Contre Kepler/ Par Jacques Halbronn La théorie des ères précessionnelles pose une problématique anthropocosmologique en ce qu’elle conjugue, à sa façon, le Ciel et la Terre. On oublie trop souvent que le Zodiaque comporte une dimension « terrestre » donc anthropologique en ce qu’il s’articule, directement ou indirectement sur le cycle des saisons. Autrement dit, du point de vue de la seule astronomie, aucun balisage de l’écliptique ne fait sens sinon au regard d’un recours à un méta-langage. L’étude de la position du « point vernal » est en ce sens tout à fait typique de l’approche que nous qualifions d’anthropocosmologique puisque cette donnée, comme son nom l’indique, renvoie à l’équinoxe de printemps ( d’où les « primevères ») dans l’hémisphère nord. Selon nous, les astrologues antiques observaient à quelle étoile fixe correspondait le dit « point vernal » et c’est d’ailleurs ce qui les aura mis sur la voie de la précession des équinoxes dans la mesure où il leur importait de savoir , de déterminer à quelle étoile correspondait pour une période donnée le dit équinoxe de printemps. Mais selon nous, une telle démarche devait sous tendre, en son temps, une astrologie planétaire et notamment saturnienne. En effet, Saturne coupe l’axe équinoxial et l’axe sosticial, alternativement, tous les 7 ans environ. (cf L’astrologie selon Saturne, Paris, Ed La Grande Conjonction, 1994 et 1995), ce qui correspond à la dialectique anthropocosmoloique. Dans l’Astrologie selon Saturne, nous avions axé notre recherche sur le seul passage de Saturne sur le point vernal (autour de 0° Bélier), tous les 30 ans environ. En 1979 nous avions dirigé « Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau ». Paris, Albatros –Autre Monde. Un « collectif » de plus de 400 pages, à la suite d’un Colloque qui s’était tenu en septembre 1977 au Foyer International d’Accueil de Paris (FIAP) non loin de l’Hopital Sainte Anne et avec le recul, ce volume revêt une nouvelle dimension au prisme de l’anthropocosmologie de par sa dualité/dialectique intrinséque entre le monde des étoiles fixes et celui des saisons terrestres. Autrement dit, nous ne disposions pas à l’époque du « bon » paradigme pour valider le rapport Saisons-étoiles fixes. Au départ, nous accordâmes une importance structurante aux 4 étoiles fixes dites royales, ce qui évitait d’avoir à se soucier de quelque point vernal/axe équinoxial, que ce soit. Mais nos recherches consacrées à Jupiter et à Saturne nous auront permis de distinguer entre un cycle Saturnien axé sur le passage de Saturne sur les équinoxes et les solstices et un cycle jupitérien qui ne dépendait pas directement du cycle de la planéte au sens astronomique du terme mais de son cycle analogique, chronobiologique. Nous abordions le probléme au prisme d’un certain mimétisme, selon lequel le récepteur instrumentalisait le référentiel (cf La pensée astrologique, in L’Etrange Histoire de l’astrologie, Paris, Artefact, 1986) c’est à dite n’en dépendait que dans la mesure de ses besoins. Face au déterminisme cosmique saturnien nous posions la cyclologie jupitérienne de 12 ans, d’origine terrestre. Rappelons que le Zodiaque des constellations n’est que la projection du cycle saisonnier sur l’écliptique et la question des deux hémisphères est secondaire dès lors que l’on raisonne en termes d’axes équinoxiaux et solsticiaux, le printemps et l’automne étant équivalents tout comme l’été et l’Hiver. La problématique de l’instrumentalisation sous- tend l’approche « symboliste » en ce sens que l’influence n’est plus propre à l’émetteur mais au récepteur lequel se programme ou est programmé en conséquence tout comme tel matériau servira au sculpteur par- delà la vocation initiale du dit matériau/ Cela renvoie à notre théologie à trois degrés : le dieu universel, le dieu créateur de notre Ciel et de notre Terre et le dieu jupitérien organisateur de la Cité, de la « Polis ». Depuis notre formulation de 1986, nous avons renoncé à la thèse d’une instrumentalisation du Ciel par notre Humanité et nous situons désormais la dite instrumentalisation anthropocosmologique au niveau du dieu « créateur de notre Ciel et de notre Terre », ne laissant à notre Humanité que le degré inférieur. Dès lors, les tentatives astrologiques ne prenant pas en compte l’anthropocosmologie nous apparaissent comme caduques quand elles adoptent des positions aussi radicale et extrémes que celles d’un André Barbault lequel entend élaborer une astrologie « mondiale » sans la moindre référence au Zodiaque, au cycle saisonnier –sinon sur un plan purement logistique. Pour Barbault, le cycle astrologique serait déterminé par les aspects se formant entre planétes – suivant en cela l’astrologie de Kepler- et non par le passage d’une planéte sur tel ou tel point du Zodiaque. Autrement dit, les seules corrélations intéressant Barbault passent par la formation d’aspects et non par le passage de la planéte sur les axes équinoxiaux et/.ou solsticiaux. En cela, Barbault se démarquait de la théorie des Grandes Conjonctions (d’Albumasar entre autres) qui tenait le plus grand compte du changement de triplicité (Elément) dans les rencontres Jupiter- Saturne. On peut parler dans le cas de Barbault d’une astrologie « hors sol » qui nie la dimension terrestre de notre rapport au Cosmos. C ‘est ainsi que le cycle Saturne-Neptune, chez Barbault, est indifférent au fait que la conjonction se produise dans tel ou tel signe et notamment en signe équinoxial (bélier- balance) ou en signe solsticial (cancer-capricorne), ce qui ne peut que fragiliser ses analyses en ce que celles-ci ne disposent pas d’un dispositif duel nécessaire à toute forme de cyclicité. C’est ainsi que Barbault et ceux qui le suivent se révélent incapables de distinguer entre la conjonction Saturne Neptune de 1989 et celles qui ont suivi ou vont suivre. Or, que peut valoir une prévision qui ne propose pas des cas de figure opposés en alternance ? On a pu croire que Barbault avait touché juste en 1989 mais cela n’aura tenu qu’à une coincidence entre la formation de la conjonction Saturne-Neptune et le passage de Saturne sur les axes équinoxiaux et solsticiaux, comme on peut le vérifier dans les éphémérides. En définitive, on a tort d’opposer sidéralisme et tropicalisme., l’un ne se concevant pas sans l’autre et c’est pourquoi nous proposons de parler d’un tropicalisme sidéraliste, ce qui est bien résumé dans l’étude du point vernal dans la théorie des ères précessionnelles. Ce point vernal correspond à la dimension « terrestre » alors que les étoiles correspondent à la dimension « cosmique », les planétes étant l’interface entre ces deux plans sur la base d’une structure ternaire. Barbault dès les années 40 du siècle dernier (cf son Astrologie Météorologique, ed. Niclaus, 1945), avait décidé de jouer la carte de l’alliance unilatérale avec l’astronomie, en faisant allégeance au tout astronomique, excluant tout ce qui relevait de notre monde terrestre. Barbault restera sur cette base tout au long de sa carrière, y compris avec l’indice cyclique (Les astres et l’Histoire. Ed Pauvert, 1967) qui se contente d’étudier les aspects se formant au sein d’un bouquet de cinq planétes « lentes », ce qui d’ailleurs ne fait guère sens pour l’astronomie puisqu’il s’agit d’une cyclicité artificielle n’offrant de surcroit aucun caractère de récurrence comme c’est le cas pour le cycle d’une planéte seule dont la révolution est constante. Barbault sera parvenu à imposer la thèse selon laquelle la notion astrologique de « cycle planétaire » implique la combinatoire de deux corps célestes relevant de notre systéme solaire, évacuant ainsi ipso facto et les étoiles fixes et le cycle saisonnier. Comme le résume Yves Lenoble. « André Barbault étudie non seulement les conjonctions mais également les oppositions, ainsi que deux aspects positifs (les sextiles et les trigones) et trois aspects négatifs (les carrés, les semi-carrés et les sesqui-carrés), ce qui multiplie par six le nombre de périodes à analyser. »( La Découverte de l’Astrologie Mondiale par les cycles Correspondances des cycles avec les grandes étapes historiques mondiales). Ce faisant, c’est la victoire de Johannnes Kepler, à 4 siècle de distance lequel ne jurait que par les aspects. (cf Richard Pellard, « La notion d’aspect chez Kepler au XVIIe siècle » JHB 03 07 21

samedi 26 juin 2021

Jacques Halbronn Présentation de " Paroles d'Astrologues", propos recueillis par Michèle Nucco (en 1996-97)

Paroles d’astrologues », propos recueillis par Michèle Nucci ( 1996-97) Nous envisageons de mettre en ligne prochainement cette enquête peu connue menée par Michèle Nucci., voilà une quart de siècle, auprès de 12 astrologues, de signes zodiacaux divers, ce qui nous fait penser à la collection Zodiaque de Tchou, au début des années 80 . Dans les deux cas, nous avions été choisis grâce à notre signe de naissance, le Sagittaire : Paule Houdaille, Jean-Pierre Nicola, Lynn Bell, Pascale Bergeron, Solange de Mailly-Nesle, Iréne Andrieu, André Barbault (décédé), Luc Bigé, Jacques Halbronn, Joelle de Gravelaine (décédée), Robert Amadou,(décédé) Jacques Berthon (décédé). Une telle entreprise n’est d’ailleurs pas sans rappeler le Nouveau Guide de la Vie Astrologique, paru en 1994 (Ed . de la Grande Conjonction) et qui déjà était constitué par des échanges par le biais de la télécopie et nous y voyons un complément et en fait,Michèle Nucci était la bonne personne pour mener à bien une telle entreprise Une notice (auto) biographique (avec la date de naissance) introduit chaque entretien. En ce qui nous concerne, certains éléments de l’entretien datent quelque peu, à plus d’un titre et cela doit valoir pour d’autres également. Les propos que nous tenions correspondent à la réédition en 1993 de nos Clefs pour l’Astrologie (Ed Seghers) et ne correspondent plus à notre approche actuelle que nous qualifions d’Anthropocosmologie. (cf aussi L’astrologue face à son client, les ficelles du métier, Paris, Ed. La grande conjonction, 1995) Cela reste un panorama sociologiquement très riche de l’Ecole Française d’Astrologie à la fin du siècle dernier., une fascinante entrée en matière au cours de près de 200 pages. A partir des personnalités interviewées, bien d’autres noms apparaissent comme ceux de Daniel Verney, de Dane Rudhyar, Bernard Dumont, René Allendy, Alex Ruperti, Jacques Dorsan, Jean Carteret, Maurice Privat, Yves Christiaen. Il serait bon de retenter une même expérience de nos jours auprès de Denis Labouré, de Patrice Guinard, Roger Héquet, Franck Nguyen, Gilles Verrier, Catherine Gestas, Yves Lenoble, Maurice Charvet, Alain de Chivré, Emmanuel Leroy, Samuel Djian, Catherine Aubier, Didier Geslain, Bernard Blanchet, Béatrice Crozat et quelques autres. Trois questions (se) pose Michèle Nucci : » conception de l’astrologie, où se situe l’astrologie, c’est quoi un astrologue. Mais à chacun de raconter son parcours. JHB 26 06 21